Entre novembre 2013 et février 2014, la place «De l’Indépendance» de Kiev (plus fréquemment appelée place Maïdan), fut le théâtre de manifestations demandant un accord d’association entre l’Ukraine et l’Union Européenne. Au début pacifistes, ces revendications basculaient dans la violence en février. Les affrontements entre les forces de sécurité et les manifestants de l’opposition finissent dans un bain de sang, incluant notamment des tires à balles réelles. Cette répression sanglante se solde par des centaines de blessés et des dizaines de morts, le basculement du pouvoir à Kiev dans la nuit du 21 au 22 février et la destitution par le Parlement du président Ianoukovitch.
Début mai 2014, même si les affrontements sont terminés, la place Maïdan reste «en état de siège», les opposants à Vladimir Poutine continuent de revendiquer le rattachement à l’Europe et à occuper les barricades. La vie y a repris son cours, la place est de nouveau un lieu de shopping et de ballades en famille malgré l’omniprésence des barricades et des stigmates des évènements récents.