J’avais envie depuis longtemps, d’embarquer sur un bateau de pêche. L’activité de marin-pêcheur, qui a été qualifiée par l’OMS comme le plus éprouvant des métiers, raisonne en moi comme une profession de coeur et de courage. Au delà du débat à propos de la surpêche, – que les gros groupes industriels alimentent, profitant de vides juridiques leur permettant de continuer de piller les fonds marins – les travailleurs que j’ai rencontrés lors de ce séjour d’une semaine à bord du NICOLAS JEREMY (chalutier boulonnais de 25 mètres) sont des artisans qui troquent leur besoin d’air du large et de liberté contre le danger, la dureté du travail et l’absence du foyer.
Ces gars là sont admirables !